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 [Test] Fujifilm FinePix S5000

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Riot_Boyzzz
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MessageSujet: [Test] Fujifilm FinePix S5000   [Test] Fujifilm FinePix S5000 Icon_minitimeVen 13 Juil - 1:19

L'appareil trimégapixel proposé par Fujifilm dispose de nombreux atouts. Doté d'un zoom puissant, il accepte un grand angle ou un téléobjectif. Hélas, la qualité des images ne se montre pas à la hauteur de ses composants pourtant hors normes.

[Test] Fujifilm FinePix S5000 Fujifilm_finepix5000_enlarged


Le FinePix S5000 à 3 mégapixels semblera prometteur pour tous ceux à la recherche d’un appareil photo numérique à zoom particulièrement puissant. Il associe un zoom optique 10x à un boîtier compact, des performances globales satisfaisantes, de nombreuses fonctionnalités avancées. Toutefois, en poussant un peu plus loin l'analyse, on constate quelques défauts de conception et une qualité d'image décevante. Au final, le S5000 n'est pas si attractif qu'il en a l'air.

Rappelant le design d'un appareil reflex en plus petit, le S5000 offre la même stabilité et la même sécurité de prise en main. L'appareil n'est pas spécialement petit, mais suffisamment compact au vu de son zoom. Avec un poids de 425 g, batteries et accessoires compris, il est en outre assez léger. Dans l'ensemble, le boîtier en plastique noir paraît solide au toucher, quoiqu'il n'ait rien d'exceptionnel.

Réparties tout autour du boîtier, les commandes permettent d'accéder rapidement à de nombreuses fonctionnalités fréquemment utilisées. Toutefois, le pavé quadridirectionnel multifonction situé à l'arrière de l'appareil est un peu trop petit et paraît un peu lâche. Il devra s'utiliser conjointement à un bouton sur le bord supérieur droit pour régler la compensation d'exposition, définir l'ouverture en mode d'exposition manuelle et effectuer la mise au point manuellement. Cet exploit ne peut être réalisé qu'en soumettant ses doigts à un pénible exercice d'étirement.

Dans un effort évident pour aider l’utilisateur à accéder rapidement aux réglages les plus importants, Fujifilm a réparti les menus entre deux touches d'activation. Cet agencement nécessite un certain temps d'adaptation, mais d'une manière générale, il atteint l'objectif visé. Dans l'ensemble, le système de menus est relativement bien intitulé et convivial. Dommage qu'il soit impossible d'activer et de désactiver la capture au format RAW sans avoir à plonger dans les méandres du menu de configuration (Setup). Il faudrait que cette option soit côtoie les choix de résolution JPEG, dont l'emplacement a été défini de manière judicieuse.

Grand angle et téléobjectif

Grâce à un jeu de fonctionnalités relativement avancées, le S5000 ne fait pas seulement la joie des adeptes des zooms surpuissants. Son zoom optique 10x apparaît incontestablement comme sa caractéristique la plus notable. Il couvre une plage focale de 37 mm à 370 mm, en équivalent d'un appareil 35 mm et son réglage d'ouverture maximal compris entre f/2.8 et f/3.2 est très honorable. Il accepte par ailleurs les objectifs grand angle ou les téléobjectifs supplémentaires, ainsi que les filtres, grâce à une bague d'adaptation incluse.

Les possibilités d'exposition incluent un mode entièrement automatique, un mode automatique programmé, un mode de priorité à l'ouverture, un mode de priorité à l'obturateur et quatre modes scène préréglés. En mode automatique programmé, le changement d'exposition permet de varier les vitesses d'ouverture et d'obturation. Très pratique, le mode d'exposition manuelle fournit un écran de mesure utile. Trois systèmes de mesure de la lumière (multi, pondérée et spot) peuvent être amplifiés par la compensation d'exposition et le bracketing d'exposition automatique. Seul défaut majeur aux fonctionnalités du S5000 : l'absence d'un équilibrage des blancs personnalisé.

En raison du mode de calcul particulier du capteur Super CCD et du système de traitement de Fujifilm, le S5000 produit des images de 6 mégapixels à partir d'un capteur à 3 mégapixels ; cependant, les photos peuvent être stockées au format JPEG à trois résolutions inférieures. L’appareil ne dispose que d'un seul niveau de compression. Il peut capturer des images fixes non compressées au format RAW ; à résolution identique, les fichiers ainsi créés sont de 60 à 70% moins volumineux que des fichiers TIFF. Fournie avec l'appareil, la très rudimentaire application de conversion du format RAW, Raw File Converter, convertit les clichés RAW en images TIFF. Le S5000 peut également capturer des clips vidéo avec son de 320 x 240 pixels à une cadence exceptionnellement élevée de 30 images par seconde (fps) et en séquences, dont la durée n'est limitée que par la capacité de la carte.

Si le S5000 n'est pas le leader de sa catégorie, ses performances ne nous ont donné aucune véritable raison de nous plaindre. Son délai de mise en marche d'environ cinq secondes est un peu long. Temps de mise au point automatique compris, le délai de l'obturateur est légèrement inférieur à une seconde ; ce chiffre honorable peut même passer sous la barre de la demi-seconde en cas de mise au point préalable ou d’utilisation du mode de mise au point automatique en continu. Le système autofocus est pour sa part relativement rapide et décisif ; une lumière d'appoint lui permet de bien fonctionner dans l'obscurité. Au format JPEG, l’intervalle entre chaque cliché est d'environ 1,5 seconde ; nous ne sommes pas parvenus à saturer la mémoire tampon en mode de prise de vue individuelle. Avec les fichiers RAW, le temps s’écoulant entre deux photos est plus variable mais se situe en moyenne entre 2 et 3 secondes.

Le mode rafale du S5000 nous a permis de relever une vitesse d'approximativement 4 images par seconde, ce qui est assez compétitif. Après une séquence de cinq images, l'appareil a mis 5 à 6 secondes pour vider la mémoire tampon. Lorsque le déclencheur est maintenu appuyé dans son très utile mode Final 5-Frame, le S5000 prend jusqu'à 40 clichés à raison de 4 fps et enregistre les cinq images prises juste avant que le déclencheur ne soit relâché. Pour enregistrer une longue séquence, il est possible d’utiliser le mode rafale longue durée pour stocker jusqu'à 40 clichés à une résolution de 1280x960 pixels.

Mise au point manuelle poussive

À l'instar de la plupart des appareils photo numériques doté d’un zoom puissant, le S5000 a préféré le viseur électronique au viseur optique. Cependant, ce viseur est flou et laisse apparaître du grain. De meilleure qualité, le LCD de 3,8 cm offre une image assez nette et une lisibilité satisfaisante sous une forte luminosité extérieure. Tout comme le viseur électronique, le LCD n'affiche que 88 à 90% environ de l'image réelle, ce qui est un peu décevant.

L'objectif de l'appareil zoome de manière homogène, rapide et silencieuse. Sa position peut se contrôler avec une relative précision. En revanche, le système de mise au point manuel s'avère très lent. Il s'est révélé difficile de bien apprécier la mise au point sur le LCD et plus encore sur le viseur électronique. Fujifilm estime la portée du flash intégré à 5 mètres avec une sensibilité ISO 400, ce qui équivaut à environ 2,6 m avec une sensibilité ISO 100.

Le S5000 utilise le capteur Super CCD HR quatrième génération de Fujifilm. L'excellente qualité d'image des précédents Super CCD avait nourri nos attentes pour cette dernière version, si bien que nous avons été surpris et déçus par les images médiocres du S5000. Nos clichés test bénéficiaient d'une bonne exposition, ainsi que de couleurs vives et généralement précises, mais le reste du tableau est moins reluisant.

La netteté et les détails n'avaient rien de particulier et nous n'avons observé aucune différence significative entre les résolutions de 3 et 6 mégapixels. Les niveaux de bruit étaient supérieurs à la normale, même lorsque l'appareil était réglé sur sa sensibilité minimale, ISO 200. Sur certaines photos, le procédé de suppression du bruit a fait manifestement du zèle : les détails fins peu contrastés se sont fondus dans des taches. Les artefacts de compression JPEG, l'aberration chromatique latérale et les effets de frange par coloration de magenta et de vert autour des objets excentrés, causés par un défaut de l'objectif, laissaient également à désirer. La prise de photos au format CDD-RAW a permis d'éliminer les artefacts de compression et de réduire légèrement le bruit. Nous avons été tentés de prendre toutes nos photos au format RAW, malgré le ralentissement que cela implique.

Toutes nos prises de vue au flash étaient bien exposées, mais les tons de chair tiraient parfois sur le rouge ; en outre, ces derniers sont apparus particulièrement inesthétiques lorsque nous avons activé le flash en mode automatique, qui peut engendrer du bruit si l'on paramètre la sensibilité sur ISO 400. À ISO 800, la résolution du S5000 est limitée à 1280x960 pixels mais, quoique évident, le bruit n'est pas suffisamment prononcé pour altérer l'image.

En résumé, les problèmes que rencontre le S5000 ne nuisent pas complètement à sa qualité d'image. En revanche, ils signifient que vous ne pouvez pas agrandir les photos de cet appareil aussi bien que celles de nombreux modèles à 3 mégapixels concurrents.
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